La mort de ton père si ignomignieuse soit elle, te place à la tête du clan des Hrolfsson. Vous n'êtes certes pas très nombreux dans la famille, un frère, très marqué par une forte consanguinité et deux soeurs. La première est en âge de se marier et il t'appartient de lui fournir une dot confortable, vu son faciès et sa grâce naturelle, c'est même fortement recommandé. Pour la seconde en revanche, jolie comme un coeur, on est en droit de se demander si c'est bien Hrolf qui l'a engendré, et si c'est le cas avec qui. Enfin les dieux de la génétiques elfes ont sans doute fait beaucoup pour elle, du moins leurs gênes. Elle présente nombre de traits hysnaton elfe, des petites oreilles pointues, un minois tout fin, tout charmant, une séduction naturelle qui ravale l'aînée au rang de scorie orque et... une tête mal remplie, faite de fadaise dérigionnesque et autre bêtise crasse. Faudra vraiment que quelqu'un lui dise à quoi ça consiste la nuit de noce...
Enfin bref, après ce rapide survol de ta famille, dans lequel j'ai ommis de parler de Mère Hrolfsson, pas la peine de s'attarder sur le sujet. Toi, Olaf est convié dans la grande salle principale, là ou seul les hommes, les vrais ont le droit de séjourner. C'est donc nantie de ta hache, de ton bouclier et de tout ce qui fait de toi un Piorad (pas ton meilleur ami... Le chagar, c'est un peu comme la Harley d'un Hells, faut pas y toucher, mais ça crêche pas dans le même abreuvoir que le barbu qui la pilote.) Le chef du village ou tu résides, porteur d'arme dieu, une grosse hache répondant au doux noms de BloodIce (tout un programme), le chef d'ailleurs ressemble à un gros esquimau géant toujours mécontent (faut dire que ses rapports avec la gens féminine se sont sérieusement détériorés depuis qu'il ressemble à un produit picard), mais pratique pour refroidir la siffan. Ce dernier fort de son autorité naturelle, ajoutée à la peur naturelle qu'inspire BloodIce vous réuni pour une petite collation amicale: au programme coupage de natte d'esclaves sur le pilier central, celui qui sali nettoi, celui qui perd paie sa tournée, suivie d'un coucourt d'ivrognerie standard et enfin le discours de clôture, d'autant plus émouvant qu'il sera bref et qui souvent se résume à
"Tous à Pôle!"
Suit ou non une clameur bienvenue, qui dépend du taux de gammaGT dans le sang des récipiandaires, et d'un départ précipité vers l'animal de compagnie (attention faut pas se tromper, le chagar lui n'a pas picolé, et c'est bien connu, le chagar ça n'aime que son pépère, et personne d'autres.) Je te laisse poursuivre la suite du banquet si tu lui souhaites, ou on passe directement au lendemain en sautant l'éventuelle gueule de bois qui découle de la première.