Ballade nocturne

Shaaramenzen peste! voilà bien dix lunaisons qu'il tourne en rond dans ce quartier sans trouver de sortie.

"Ah si je pouvois mettre la main sur l'architecte qui a conçu si intelligement cette cité!"

Reggenzer qui n'a pas sa langue dans la poche, assomme l'esprit de Shaaramenzen de mise en garde!

"Attention! ne prend pas par là c'est un endroit parfait pour une embuscade!
Prend garde à ce groupe de mercenaire!
La milice, cache toi vite, voilà la milice!

Aux premières heures de leur arrivée en la cité mythique de Pôle, ce fût l'euphorie.

Ces instants sont depuis longtemps oubliés. Depuis des heures maintenant c'est un véritable calvaire. les nerfs de Shaaramenzen sont tendus à l'extrême. Les sens aiguisés de l'hynaston sont aux aguets permanents.

"Je ne pourrais pas veiller toute la nuit, il me faut de cette poudre magique, dormir c'est la mort"

Shaaramenzen ère dans les ruelles pavées de Pôle, se déplaçant dans l'ombre poursuivant les lignes de fuite, terrorisé, le visage décomposé, oppressé par ces cloisons titanesques et ces cieux innaccessibles.

Claquant des dents:
"Encore du muffin, voilà ce qu'il me faut, ça devrais me faire oublier le piège à rats dans lequelle je me suis faufilé...."

"Ah non ne me prend pas, pas encore!" hurle t'il à un ivrogne titubant et trébuchant.

Il s'enfuit alors, en pleure, les bras au ciel en hurlant à la mort!

Le quartier ressemble plus à une caserne qu'à un de se idyllique quartier qui font la promotion de Pôle hors de Pôle : les terrasses blanches. Les murs ici sont grossiers, et trapus pour la première enceinte et assez haut pour la seconde enceinte. Sans doute est-ce là l'un des quartiers garnissons érigés pour réfréner l'ardeur conquérante des vorozions. Les patrouilles nombreuses et bigarrées sillonnent les rues du quartier. Ton arme te susurre :

"Rien de bon pour nous, ou s'agite la soldatesque, promesse de festin pour le corbeau. Cherchons un coin plus adéquat, et remettons nous en fonds. Car vivre comme vas nu pied n'est pas une vie digne de Pôle."

Je te laisse poursuivre tes pérégrinations dans la cité de Bert III, dis moi quel quartier tu choisis comme destinations finales et tes souhaits pour faire fortune.

La pieuvre agonisante, tiens ça me rappel ces poulpes grillés que j'appréciais tant à Sharcot. Et cette architecture, sans nul pareil dans l'univers connu.

Ah, Oh, Superbe, bon c'est pas tout ça.

Direction le quartier des plaisirs, l'argent coule, de ses artères à flots bouillonnants ; et c'est justement ce dont j'ai besoin pour profiter un peu de la civilisation. Sans trop m'épuiser bien entendu, juste histoire de me loger dans un endroit confortable, de bien manger, profiter de la vie en et des arênes et sirotant quelques boissons exotiques.

"Je sais Reggenzer ce ne sont pas des besoins urgents"

Déjà il faut la fleur pour attirer l'abeille, même si il n'est pas très difficile d'éviter de tomber dans le piège de tes illusions. Si nous pouvions paraître plus abordable avec quelques vétements de circonstances, et une bourse bien pleine et sonnante. Je t'en serais éternellement reconnaissant ma maîtresse à qui j'ai juré fidélité jusque dans la mort.

Je ressemble à un courtisan voilà, parfait, je vais bien glaner quelques informations utiles parmis cette foule pour occuper ma fin de soirée. Quelques bijoux revendus au grand Bazar nous éloignerons de la rue pour quelques temps je l'espère.

"Comment ça Reggenzer, tu trouves que ce plan et Foireux! quelques coups de surin dans l'ombre seraient plus propices.
Excuse moi mais tuer des inconnus dans l'ombre ce n'est pas ce que j'appel une gloire. Comment "Au moins si l'argent n'est pas au rendez-vous le plaisir sera là" je te reconnais bien là et je vois bien tes projets, encore de rocambolesques aventures en perspectives ou nous serions pousuivis par la milice en armure, la bave aux lèvres... Non n'insite pas! je n'irai pas m'inscrire à la guilde des mercenaires. Laisse-moi encore un peu goûter à la liberté"

Si cela ne marche pas ce soir. Demain à l'aube nous nous inscrirons, juré.

"C'est effectivement une bonne idée, allons donc au grand bazar vendre notre camelote illusoire. Je suis certain qu'elle trouvera preneur. "

J'ouvre un passage surnommé le Grand Bazar