Il y a quelques jours je me suis aventuré dans une fête médiévale.
(Je dis bien "aventuré" parce que j'ai déjà fréquenté des gens qui croient qu'un barbecue, une hache en plastique, et un collant vert sur des bottes en cuir, ça fait une fête médiévale).
Et là pour le coup, c'était réussi. Un bourreau incollable, un boulanger qui fait du très bon pain, une compagnie de baladins qui font de la bonne musique, des chevaliers rustiques, des paysannes peu avares de leurs charmes: c'était sympa.
J'ai passé beaucoup de temps avec les chevaliers parce que je suis très intéressé par l'escrime médiévale. Ils me montraient combien avoir un casque et une armure adaptés était important face au fer de l'adversaire.
Et là, au détour d'un stand, je l'aperçois: gros, roux, armé d'une hache à deux mains que je pensais impossible à manier dans la réalité. Je lui pose deux trois questions et maintenant j'en suis sûr, c'est Olaf!
Sa théorie toute personnelle sur les armes lourdes m'a conquis. Si avoir un arc est la solution la plus sécurisante en combat, si avoir un bouclier est en quelque sorte l'avantage suprême en corps à corps, même un chevalier anglais a une légère hésitation en voyant débouler un mec à poil, couvert de bleu de guède, brandissant une hache et hurlant un truc pas compréhensible, mais qui fous les jetons!
Sa dernière phrase:
"Dans un combat, tout ce que je vois, c'est que soit c'est toi qui meurt, soit c'est lui!"