La Saga des Bras Cassés. Chapitre1: esclave

Vous entendez le vent siffler en passant sur le col de la montagne. Il vous fait frissonner en s'engouffrant dans vos vêtements rapiécés, comme une lame acérée et gelée. Des gémissements sortent ça et là de la colonne d'esclave dont vous faites partie. Les fers couverts de givre qui entravent vos mains et vos chevilles vous rappellent que vous êtes esclave par l'hiver le plus froid qui ait couvert le nord de mémoire d'homme.

Les Piorads qui sont vos geôliers arrêtent soudains le convois a grands renforts de cris et de coups. Vous vous effondrez dans la neige pour reprendre votre souffle.

Matthias, les traits marqués par les mois de privation ne peut que claquer des dents. Il fait parti de ses jeunes nobles dérigion parti faire les couillons près du quartier nord en pleine période de vacance piorad.

"M'apprendra à chercher le grand frisson près des zones de combat ! Brrr ! les brutes, les sauvages"

Il se retourne et cherche un de ses soudards à casque à corne, d'un air très digne que seul donne le verni de la civilisation, il s'éclaircit un peu la voix. De son accent des quartier noble de Pôle

"S'il vous plaîîît, You hou, hola... Oui vous là bas, le grand costaud, oui. Voilà il doit y avoir méprise, je connais personnellement l'empereur, enfin son arrière arrière cousin, moi même suis apparenté à l'ancienne dynastie, celle de la grandeur, avant que cet usurpateur de Mansard ne s'empare du trône. Tout cela pour vous dire qu'il doit avoir une erreur. Une autre personne devrait être à ma place. Je vous donnerez dix de mes esclaves si vous me ramenez sauf chez moi. Je ne suis pas pressé, mais si je pouvais être chez moi avant le prochain anniversaire de Gontran, vous seriez un chou."

Apercevant le derigion faire son dandy, Fitz secoue la tête négativement.

Ferme la!

Tu vas connaître ce que tu fait subir à tes esclaves.

Dépravé de Derigion!

L'homme aux cheveux noirs crache en direction du Derigion.

Et vous vous étonnez que votre empire s'écroule!

Un homme fait irruption entre vous deux, et ce n'est pas Gontrand. Il s'agit plutôt d'un modèle assez répandu d'armoire à glace Piorad, barbue, et de mauvaise humeur. Le froid mordant, même pour un homme du nord, l'a passablement agacé et il passe ses nerfs sur vous.

Quelques coups de bottes cloutées plus tard, il s'en retourne près de ses camarades qui palabrent lugubrement.

Vous êtes couverts de bleus, mais rien de cassé pour le moment. Par contre la tunique de Matthias est en partie déchirée, ce qui équivaut à une condamnation à mort par ce froid.

Tandis que le soleil se couche et que Matthias se transforme en Mr Freeze, vous entendez au loin le hurlement des loups qui se réverbère dans la forêt.

Les Piorads installent leur campement loin des esclaves, vous grelottez de froid dans la neige.


Faites trois test de répérage, a +20%, +30%, et le dernier a +40%

26, 87, 52, 36, 10, 78, 46, 68, 91, 35

Matthias après deux bonnes heures à grelotter, maudissant le jour ou une certaine personne est née un quart d'heure après lui, et plus encore le jour ou grosse brute piorad sans coeur a vue le jour, Matthias fait la seule chose cohérante qu'il peut faire, bouger pour ne pas s'engourdir répétant ad libitum :

"je hais les Piorads, je hais les Piorads et Gontran, je hais les Piorads et Gontran et une certaine personne dont je taierai le nom car ce serai trop lui faire d'honneur que de le prononcer ici devant ces bovins cornus, je hais les Piorads et Gontran et une certaine personne dont je taierai le nom car ce serai trop lui faire d'honneur que de le prononcer ici devant ces bovins cornus et mes parents parcequ'ils vont mourir riche et tous léguer une certaine personne dont je taierai le nom car ce serai trop lui faire d'honneur que de le prononcer ici devant ces bovins cornus, etc...

Si tu y tiens au grand meujeu je peux poursuivre la lithanie des reproches sans fin, afin que temporellement le temps que tu lises le ci présent message deux heures de temps effectifs soient écouler, oui, non

(utilise le +30% et le tirage 35) donc réussite. Mais s'i lte faut les trois 91 donc échec critique, 35 réussite et 87 pour le troisième donc échec

Fitz observe le Derigion. Il souffre en silence de ses cotusions. Ses sens sont aux aguets. eloignés ainsi des piorads, ils risquent de se faire attaquer. Souvent les esclaves n'arrivent même pas à destination.

Fou de piorads.

lache-t-il.

Vous me le paierez!

Le vorozion se rend compte que le derigion est sur la voie de la mort. Sa combinaison craquée vas le faire passer en hypothermie.

Referme ta tenue le Dépravé ou tu vas crever.

Citation :

hrp premier tirage 100 ==> raté
deuxième tirage 94 ==> raté
troisième tirage 85 ==> réussite

Vous distinguez entre les bourrasques de neige un groupe de Piorads qui tiennent un objet, mais vous ne pouvez le distinguer !

Par contre l’homme qui sort de la tente rembourrée des barbares éveille de vieux souvenirs à Matthias. C’est un Dérigion, tu le reconnais à la coupe impeccable de ses vêtements. Il s’emmitoufle dans son élégante cape pourpre, regarde les barbares avec moue résignée, et retourne à l’abri de la tente. Son visage ne t’est pas étranger, mais tu ne peux l’identifier.

De ton côté, Fitz, tu vois les piorads s’approchent d’un vieux puits de pierre, à la présence inexplicable au milieu de ces désolations glacées. Il est quasi-invisible, perdu dans la neige et recouvert de gel.

Les barbares semblent effrayés par la ruine, et ne s’approchent que le temps de jeter l’objet dedans. Celui-ci hurle et gigote en tombant : vous avez distingué la silhouette d’une esclave livrée aux ténèbres du puits.

Le tintement des chaînes te ramène a la raison: tu ne peux t'écarter de la chaîne car tes lourdes menottes y sont cerclées.

Un accident ramène tes pensées a ton environnement immédiat: un piorad ramène une esclave en pleurs dans la chaîne. Vu la tête qu'il fait, il est fort probable que la belle lui ait mordu une partie charnue à l'heure du dessert.

Il se dirige en titubant (ouch!) vers le feu et ramène dans un brasero des braises qu'il renverse à côté de vous. Les braises chaudes s'étalent dans la neige en sifflant, rougeoyantes. Il s'en sert ensuite pour chauffer un tison et marquer la pauvre esclave de façon assez cruelle. Il s'éloigne par la suite en maugréant et en se tenant les parties.

'P'tain ils ont balancer un esclave dans le puit.' se dit-il

Fitz observe toujours puis se tourne vers le derigion à ces côtés.

Arrête de te prendre pour un chef!

L'idée n'étant pas démunie d'intérêt, Fitz creuse un trou tant bien que mal.

Matthias le corrige sur un ton docte

"Pour LE chef, on est que deux, trois avec la demoiselle, pas assez pour utiliser un article indéfini, tu comprends"

Le dernier mot est lâché sur le ton le plus condescendant que lui permettait sa mâchoire à moitié givrée

[bonne vacance de ski]

Fitz regarde la demoiselle qui vient de se faire marquer au fer rouge.

Ca va?

Il tourne la tête ensuite vers la cohue d'esclave enchaîné avec eux.

Et ça c'est quoi? De la farce à Polak?

L'esclave reste muette en te jetant un regard noir, Fitz, apparemment elle rend tous les hommes responsables de son hideux marquage. Vous creusez un foyer pour contenir les braises sur les conseils de Matthias, mais ne parvenez pas à l’approvisionner en raison du manque de combustible autour de vous. Au moins, vous avez réussi a garder les braises chaudes dans le foyer.
Les autres esclaves se désintéressent de votre source de chaleur quand ils comprennent que la longueur de leurs chaînes, clouées au sol, ne leur permet pas de venir se réchauffer avec vous. Ils s’agglutinent et se mettent à dormir.
Quand tout le monde dort à part vous, l’esclave marquée ouvre les yeux et inspecte les alentours. Rassurée, elle tend ses chaînes glacées dans le foyer pour les poser sur les braises. Elle se brûle une bonne partie du dos des mains, mais serre les dents et reste silencieuse. Ses lourdes chaînes se brisent instantanément par choc thermique. Elle s’accroupit et s’éloigne silencieusement dans la forêt, non sans vous avoir jeté un dernier regard qui semble dire « vraiment pas doués, les gars ! ».

Comme aucun d’entre vous ne possède connaissance : survie en milieu froid (a défaut d’arctique) vous pouvez faire un test de repérage si vous attendez, ou alors agir dès maintenant.

Fitz applique la même tactique.

(hj : putain pour un vorozion j'aurais pu y penser... ferronnerie... ça aurait du m'aider non?)

Il se dirige vers la jeune femme marqué au fer rouge.

L’artisanat Vorozion n’est plus ce qu’il était ! Et puis ton truc, c’est plutôt la maçonnerie, pour le moment.

Sachant que vous n’auriez aucune chance en terrain découvert le jour venu, vous emboîtez le pas à l’esclave marquée, qui s’est déjà enfoncée dans la forêt de conifères bordant le campement. Une fois dans les bois vous avez le temps de parcourir trente mètres avant de tomber sur l’esclave, qui est grimpée sur une souche pour échapper à un sanglier réveillé par sa fuite.


Pas mal, la marque, hein? (comment ça mon esclave est pas crédible?!)

Heureusement pour vous le phacochère ne réveille pas les camps de ses grouincements tonitruants, et se désintéresse subitement de vous.

Le vrai problème ce sont les loups dont vous entendez les jappements ça et là dans le sous-bois. Les éloigner sans feu ne va pas être facile !

Si vous avez une idée, allez-y.

Si vous voulez avancer dans les meutes de loup ; ça va être coton. Vous ne connaissez pas encore bien la survie en milieu froid, et vous n’êtes pas vraiment forestier. Donc pour pouvoir avancer dans les sous-bois sans risque. Vous devez faire un test de repérage pour chaque 20 mètres, pour éloigner les loups avec un bâton, un test de course pour avancer de 20 mètres supplémentaire (et pour voir si vous vous cassez pas la figure).

Fitz regarde le derigion et la femme. Faut qu'on reste groupés pour s'en sortir. Contre des meutes de loups faut rester grouper.

on a rien pour faire du feu...

On est pas dans la muise.

et si on grimpe sur un arbre les loups resteront autour jusqu'à ce qu'on tombe ou que les piorads les chassent...

Matthias, telle une bête traquée, commence a paniquer quand les meutes de loups l'entourent.

Ta vie défile devant tes yeux, et étrangement, fait un arrêt sur image. Tu te souviens d' une époque chérie entre toutes. Sortant d'une ruelle avec quelques amis et valets, tu apperçoit la riche demeure de tes parents dans un quartier aisé de Pôle.



Tu reviens des arènes, ton jeune corps d'adonis couvert de sang frais. Tes larbins sont croulants sous l'équipement et les biens que tu ramène avec toi. Tu sais que ta soeur attend ton retour a un des balcons de votre somptueux manoir, et celà fait battre ton coeur tandis qu'un sourire étrange se dessine sur tes lèvres.




Etant donné qu'un des joueurs est parti se casser une jambe ou deux au ski, j'ai pensé qu'un flashback serait bien venu. J'ai bon?

Etrange sensation que celle de la neige mordante, le corps engourdie, le dérigion était déjà à moitié consummé par la mort. Il allait creuver là dans ce pays de chiens galeux... de piorads à la bêtise crasse, lui l'un des derniers membre de la plus illustre des familles de Pôle, un de Neinnes. Des larmes de rage coulent et se fige sous l'effet du froid mordant. Les partoles de Fitz lui parviennent lointaine, l'esclave dévêtue le tire de ce mauvais rêve : baiser avant de creuver. Il la fixe, la chaleur de son phallus désengourdit son esprit.

Y a pas à dire heureusement qu'ils ont 8 enfin 9 pour Matthias en sexe, ça sauve toujours la stoukette.

Il regarde autour de lui, le paysage n'a pas changé, du blanc et des loups...

"Faut qu'on aille vers le campement piorad, les chagars feront fuir les loups et moi j'en profitterai pour aller saluer une connaissance. "

Il tend le doigt vers piuoraland sur banquise

"C'est notre seule chance de survie"

Au passage on en profittera pour butter un de ses butors à la face aviné et j'ai des projets aussi pour la suite... Mais d'abord la tente

Il se met à courir dans la direction de la tente jet de repérage 78 (raté) pour les loups, et de course 52, autre échec, il se gauffre dans la neige, le froid revient sur lui.

26, 87, 52, 36, 10, 78, 46, 68, 91, 35