Quartier le Grand Bazar

Deux des vétérans s'approchent, ils fixent envieux l'arme dieu. Le reste se recule, comme d'ailleur les assaillants d'Olaf, qui en oublie même l'arme dieu gisant sur le sol.

Vous les voyez détaller comme des lapins. Dreck a profitté de l'occasion pour dérober de la nourriture sur un étal, des fruits et légumes. Au passage tu le voit poinçonner l'honnête commerçant et vider la bourse de ce dernier vers ses poches. La tunique tachée de sang, il s'approche de toi.

"Faut tailler la route, o nse reposera plus loin, j'ai de quoi louer une chambre dans une auberge pas trop miteuse, prendre un bain et nous faire un brin de cuisine..."

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j'ai fait 74 sur le jet initial, qui correspond au moral des vétérans réduit de la moitié de leurs effectifs offensifs -25% donc fuite dans les meilleurs et plus brefs délais. Vous êtes deux porteurs d'armes dieu, et même avec la meilleure volonté du monde et avec des effectifs sans cesse décroissant, personnes n'a envie de venir vous serrez la paluche, un espèce de fou furieux récitant des psaumes tibétains et un piorad gueulant Iceblood en agitant son extanssion métallique mal pensante et réfrigérante, faudrait être fou pour dépenser plus

Naëlik, prête à tourner les talons, interrompt brusquement son mouvement. Il n’y a plus que deux barges de miliciens à oser tenter de mettre la pâtée aux Porteurs...

De la bravoure? De l’inconscience?
…Pourquoi ?!
Soudain, elle la voit. La rapière sombre, abandonnée sur les pavés sanglants.

Nom d’un...!

Une occasion unique ou un piège morbide?

"Dreck!"

Un murmure… Un coup d’œil rapide, évaluer leurs chances…

Hésite.

Elle est belle.
Elle est dangereuse.

Après tout, ils n’en ont pas besoin… Sans doute???

De toute façon, un des vétérans, là, la ramassera sans doute...
Avant de crever?

Le grand olaf, son corps titanesque tendu dans la position du kata n°5 de Pioradjutsu: ma hache dans ta gueule, est a présent fatigué. Ses ennemis ont l'air démoralisés et la bière attaque son système nerveux et son estomac de concert.

Il pousse un rot colossal et intimidant pour repousser la milice, puis s'assit hébété sur une pile de bois. Il apperçoit la rapière non loin.


"c'est quoi ce truc? un cure dent?"

Sous l'ampleur de la menace (le tutu rose donne un malus de -896514844 en réputation) le colosse roux se statufie. Il n'a pas compris le charabia occulte venant par la suite et reste donc immobile, si windows était instalé sur Olaf, on verrait un écran bleu.

Reste qu'il doit paraître assez intimidant a Naëlik et Dreck, un peu comme un clochard asepte de body-building.

Shaaramenzen se rapproche de la rapière et du corps. De façon très consciencieuse plonge sa main dans la gorge et le sang répandu, pressant le tout, en observant la consistance.

Il analyse ensuite en détail les armes dieux au sol, ainsi que les corps. quelques objets intéressants peuvent si trouver, au mieux une côte de maille serait parfaite.

"Cela risque d'être plus difficile d'ici peu de temps, si je continu à ponctuer mon destin de cadavres en cette charmante cité policée"

Puis, d'un pas assuré, se dirige vers le barbare (olaf), le visage illuminé par un étrange sourire et un regard vide, afin de lui offrir une main tendue, poignée viril dégoulinante de sang.


"Viens ici camarade!
Tes manières sont plaisirs pour ma lame Reggenzer. Tu me plonges, moi Shaaramenzen, dans une profonde admiration.
Toi comprendre...?"

Lorsque la masse rousse à grommelé au sujet du cure-dent, l’infime mouvement d’une Naëlik hésitante s’est rapidement fait franc recul... La vision de cette force doublement primitive n’encourage guère aux bavardages.

L’approche de Shaaramenzen n’est pas plus engageante.
La jeune femme se fige devant la tripatouille immonde du guerrier. Beurk…

Fascinée, elle retient un instant le Batranoban.
"Dreck, j’rêve… J’ai tout d’même pas une mère en commun avec c’lui-là?!"
Elle ouvre de grands yeux en observant son style…

Ajoute, chuchotante, hérétique:
"Dis, ça accepterait d’se laisser r’vendre, une arme dieu?"

*On peut vraiment plus traîner… Mais ils ne l’ont pas prise, là… Faut se tailler… Oui, mais si… P’t’être qu’on pourrait s’installer au calme… Ou la garder et qu’on nous fasse pas chier… Hum, ça dépend d’son caractère aussi, ça… ‘fin, j’sais pas… C’est c’qui s’raconte, en tous cas… Y en a qui deviennent…*

L’Hysnaton plonge les yeux dans ceux de son compagnon. Se dit, tout bien pesé, qu'elle ne tient pas spécifiquement à prendre le risque de le partager, fut-ce avec un Dieu.

"Laisse tomber… On s’casse."

Un dernier regard vers les deux Porteurs...

*J’lui dit qu’sa mère, si c’est elle, voulait lui laisser…*

Le lutin aux cheveux de feu ne semble guère apprécier l’enthousiasme de Dreck. Après tout, il est derrière, lui. Le point de vue est forcément différent! (Comment ça, de la mauvaise foi?)

Vaguement récalcitrante, mais, en somme, plutôt curieuse, elle se décide à avancer en direction des deux Porteurs et s’apprête même à poser sa petite personne devant l’Hysnaton…

Parvenue au niveau de l’arme Dieu, elle lance un coup d’œil, bref et incertain, par-dessus son épaule.

Elle croise le regard déterminé de Dreck, dans un visage à l’impassibilité tenace.

Enfin, au vu de l’enthousiasme sanguinaire des deux molosses, en face, il vaut peut-être mieux éviter de les aborder sans une arme…

Un soupir, puis, avec une moue un peu inquiète et un regard tendu, elle se penche vers la rapière sur laquelle elle pose la main…

Suite via MP (le conteur)

La jeune femme qui vient de ramasser la rapière vient se planter devant Shaaramenzen.
Elle tient l'arme pointe baissée.

"Salut, Shaaramenzam."

Elle écorche légèrement le nom de l'Alweg.

"Lestrange, le crét... le Dérigion, ou Naelle l'Hysnaton, ça te causerait pas?"

Ajoute-t-elle, sur le ton relativement calme, presque grave, en faisant glisser le foulard usé qui lui recouvre une bonne partie du crâne, dévoilant ainsi ses oreilles... d'elfe.

"On m'a parlé d'un Alweg, fils d'une Hysnaton, qui porte ton nom..."

Shaaramenzen, observant longuement la jeune femme sous toutes les coutures, finit par lâcher quelques mots.

"Une lame qui convient à ta morphologie. Nous pouvons convenir d'un rendez-vous si la haine emplie la noirceur de vos esprits réunis?"

"Jeune Hynaston, tu me parles d'un Alweg, fils d'une Hynaston, ... qui porterait mon nom.

Je suis Shaaramenzen.

Si c'est l'homme que tu cherches, c'est bien moi. Les soeurs ont guidées adroitement tes pas"

sur un ton plus appuyé, serrant le poing, jettant un coup d'oeil aux alentours

QUI, OU, et Pourquoi t'a ton donné mon nom?

Naëlik jette un coup d’œil furtif au colosse amorphe qui se tient planté, rigide et cave, aux côtés de l’Alweg… Son regard revient sur ce dernier.

"Je te parle du fils de Naelle… C’est un notaire qui m’a causé d’elle…

Elle appartenait au harem d’un nommé Lestrange avec lequel elle aurait eu deux mômes. La maquerelle du bordel où elle a connu sa fin m’a dit qu’son fils s’appelait Shaaremenzam…"

*Il a la peau bien sombre… Presque autant qu’les Gadhars… Bizarre…
Est-ce partie de «notre» héritage? Est-il réellement de la portée de ce chacal?
Ou n’est-ce qu’une… coïncidence?!
Bon sang, et on va rester plantés là jusqu’à ce que la Milice remette ça? ‘Fin, avec un peu d’chance… Ils auront la guigne. D’façon, j’suis pas sure que suivre ces types soit une idée très… inspirée. Mais d’un autre côté, faut quand même que j’sache si…*

L’Hysnaton scrute nerveusement les hommes puis les lieux, accrochant, au passage, le regard de Dreck.

S'adressant toujours à Shaaramenzen:

"Sans t’offenser, c’est plus un lieu franchement idéal pour la causette, alors, es-tu l’homme que je cherche?"

Shaaramezen, ramassant un fruit dans un étalage, croquant dans celui-ci avec avidité, prenant Naëlik par l'épaule

"C'est une histoire très compliqué semble t'il ... Les terrasses blanches ... un noble ... tu vas devoir me raconter tout cecui en détails, charmante amie"

faisaint un clin d'oeil à l'homme qui l'accompagne (Dreck)
s'adressant à Naëlik

"Cet homme, qui est'ce?"

"J'crois qu'on devrait s'barrer. La garde va rev'nir et j'pourrais jamais en faire partie si y sont tous mort" dit Olaf, conscient de la valeur-refuge que constitue le poste de garde dans une grande métropole.

Le grand et noble guerrier roux exalte un bâillement au doux parfum de voûte plantaire, et fait un signe de tête a Shaaramenzen qui se veut porteur de complicité, fraternité, et reconnaissance tout a la fois.

"J'te suis Sharamazenzen; ramène le macro et la gonzesse, y z'ont p'têt un truc ou deux a nous dire sur s'te bled" grommelle le grand guerrier, décochant a Naëlik un sifflement qui est une suggestion non voilée et toute empreinte de bonhomie rustique de l’admiration que porte le grand barbare pour la plastique de la jeune Hysnation.

Shaaramenzen, caraissant la peau laiteuse de son visage, les yeux au ciel ...

"Je crois parfois, Olaf, qu'il faut savoir ne pas trop se compliquer la vie. De trop longs palabres n'apporteraient que le trouble sur les liens qui nous unissent."

"Olaf? que diriez vous si nous poursuivions notre conversation devant un bon repas après un passage dans l'un des thermes du quartier?"

Je l'aime déjà!


Quand nous serons assis et que les oreilles des murs auront toutes été arrachées, nous pourrons demander à Drek si il connaît un moyen de se faire beaucoup d'argent rapidement dans cette ville.

J'ai vu les palais dérigions et des palais de dérigions: la vie paraît plus douce à Pôle quand on a du Klidor en poche!

Shaaramenzen jouant avec la nourriture, à la recherche d'un insecte dérivant entre deux eaux vers le fond de sa coupe.

Grimaçant...

"L'argent, Pôle, tuer est mon métier, pas d'inquiètudes à vous faire.

Je sais me faire discret quand il faut!

J'ai la vue perçante et l'ouie fine!

Naëlik, Drek, pas la peine de tourner autour du pot, qui devons nous assassiner ?"

Naëlik est restée muette depuis que l’hysnaton a posé sa paluche sur ses épaules. Le front un zeste orageux, elle s’en est rapidement détachée pour refondre sur Dreck. Elle n’a pas répondu à la question de Shaaramenzen, qui l’interrogeait à son égard, mais à opiné à la perspective d’une auberge, avec une petite étincelle dans le regard…

En chemin, elle s'est tenue à distance d'Olaf et a replacé son foulard, masquant à nouveau ses oreilles effilées...

A peine assise, sitôt servie, elle a commencé à manger avec un appétit vorace… Et sans relever les yeux de son bol avant de l'avoir vidé.

C’est un visage plus détendu qui en émerge ensuite… Et fixe, avec une intensité perçante, le Porteur qui l’interroge.

"Y a erreur. J’veux pas t’engager.
Parait qu’Naelle c’était ma mère… Et p’t’être bien qu’c’est aussi la tienne."

l'air grave ....


"Voilà bien des lunes que je n'ai pas pensé à la femme qui m'a mis au monde"

"Les vagues souvenirs que je garde encore d'eux me laissent des aigreurs"

"La seule entité feminine qui compte dans ma vie aujoud'hui c'est Reggenzer, une déesse parmis les hommes"

"Faite d'un acier indestructible, elle forge mon âme jours après jours, pour faire de moi un être parfait"

Riant à tue-tête ...

"Du moins c'est ce qu'elle essaye de me faire croire!"

"Pour revenir à nos moutons, ces gens, mes géniteurs, sont depuis longtemps des étrangers"

"Je ne sais pas si c'est ta façon de voir les choses?"

Naëlik rétorque, en haussant légèrement les épaules :

"J'sais pas... J'l'ai pas connue, elle... Ni lui, d'ailleurs, mais là, c'est pas une perte."

Elle regarde le bol vide d'un air hérissé qui finit par se teinter de fatalisme...

"Apparemment, elle, elle pensait à toi… Paraît qu’elle voulait même te laisser l’fruit de son tapinage…"

L’hysnaton se tait brusquement. Abaisse les yeux vers son arme.

[MP]

Shaaramenzen étend ses jambes sous la table, les mains croisées derrière la nuque, laissant son repas sans y avoir touché.

"Bon c'est bien beau tout ça!"

"Contrairement à ce que vous pourriez penser. Je porte le plus grand interêt pour cette affaire. Je pense aussi que ma présence est plus que nécessaire, la tienne aussi, c'est NOTRE mère après tout"

Puis portant son regard étrange sur les personnes attablées, particuliérement sur

"Alors maintenant, comment comptez vous procéder?"

Naëlik a écarquillé les yeux, puis est restée de longues secondes comme indifférente à ce qui se passait alentours. Une légère inquiétude a plissé brièvement son front pâle. Son regard a glissé de la lame à son ventre, que les pans écartés de sa vieille cape d’un bleu passé révèlent plutôt arrondi…

Elle relève les yeux pour croiser ceux de Dreck et lui adresse un sourire apaisant… Elle ne semble que capter au vol les derniers mots de Shaaramenzen et le regarde sans comprendre…

"Hmm?!
Où est-ce que notre présence est nécessaire?
…Pour procéder à quoi?

De quoi tu causes?
…Tu m’as toujours pas dit c’que tu savais de Naelle.

Au fait, moi, c’est Naëlik… Et lui, c’est Dreck. Mon homme.

…Dis, tu manges pas ?"
Ajoute-t-elle, prête à se saisir la part de l’Hysnaton.

Ah, les hormones… ^^