Quartier le Grand Bazar

Regard vide et froid, stoique, il prononce en articulant très clairement. Son comportement semble avoir subitement changé, son corps se raidit. Pendant un court instant on aurait pu le croire capable de tout.

"Non! Mange"


"Dis moi, une arme dieu comme tu viens d'en faire l'acquisition. A ton avis ça peut valoir combien?"

Naëlik examine Shaaramenzen, perplexe, vaguement tendue devant l’expression de l’Alweg, mais se décide quand même à dévorer sa part...

Entre deux bouchées, elle rétorque :
"J’sais pas. Pourquoi?
…Si c’est c’que t’as en tête, j’pourrai pas t’aligner le moindre klidar.
Et d’façon, tu ne l’as même pas ramassée… "

Elle réfléchit un instant.

"D’ailleurs, dans tout ce souk, y en avait pas d’autres, des armes?
Alors, sans doute, pour toi, elle vaut rien."

Une pause. Elle évalue les réactions du "frangin".

Elle jette ensuite un bref coup d'oeil au Piorad qui exhale un délicat fumet de crasse, de sang, et de sueur...

"Par contre, tu peux aller causer au notaire qui s'occupe de la succession Lestrange, si ça te branche... Et à condition qu'il revienne sur l'emplacement du boucher."

Souriant ...

"Je pense que nous pourrions toujours trouver un acquéreur pour cet objet, et à un bon prix"

"Même à son statut, ramasser une arme dieu de ce type, n'est pas un acte innocent"

"La relation qui vous lie, semble forte, malgré sa fraicheur"

"Elle ne doit pas être sans rapport avec ta grossesse"

"Saches que tu peux compter sur mon aide, dorénavant. Nous sommes des étranger j'en suis conscient"

"Avant de rendre visite à ce notaire comme tu me le proposes je vais consulter la guilde des écrivains afin qu'elle nous éclaire sur la notion de l'héritage Dérigion!"

"Nous pouvons nous y rendre ensemble ou prendre une chambre dans l'une des auberges des environs à votre convenance"

""La poivrière" qui partage ses locaux avec la guilde des mercenaires de Pôle peut être une place rassurante, te laissant le temps de faire plus ample connaissance avec ta nouvelle compagne Naëlik"


"Je sais je parle beaucoup et j'agis peu, c'est pour celà qu'après notre repas je me rendrais à la guilde des écrivains, pour rencontrer des membres de cette corporation"

"Ceci vous convient'il?"

Naëlik a écouté sans broncher les remarques de son frère concernant la Rapière mais a jeté un coup d’œil à Dreck lorsque Shaaramenzen a mis en compte sa grossesse...

Aux propositions du Porteur, elle décoche un nouveau regard vers son homme. Après tout, c’est lui qui l’a incitée à… et maintenant, elle ne va pas simplement tourner les talons et…

"Heu… Ouais… Mais bon, pour ce qui est de la chambre… On est pas pétés de tams, nous… Alors, cette Poivrière, faudra encore qu’elle soit dans nos possibilités… Quant à cet héritage… J’te préviens : il était bourré de dettes, ce… type. On peut pas dire que ça vaille un détour."

Un simple haussement d'épaules, souligne cette dernière remarque... Le ventre plein, le reste semble nettement plus léger... Comme son humeur qui s'éclaircit à larges foulées.

Elle hésite un peu avant de reprendre:

"Quant à être des étrangers... ça, ça peut changer."

Elle adresse un petit sourire à l'Alweg.

Le sourire d'Olaf n'est point dû a un comportement social, mais plutôt a une estimation d'héritage fort avantageuse.

"La Poivrière est une bonne planque. Tu portes un Dieu, tu s'ras bienvenu dans la guilde des mercenaires. Personne te demandera d'payer avec ça au côté." Dit-il en désignant la rapière noire que porte Naëlik.

"Pendant s'temps, on va chez l'scribe. Si l'héritage est pour les rej'tons de Lestrange; y faudra fournir des peuves que vous êtes bien d'son sang. Et quand on aura fait ça, on s'ra riche comme des Jarl!"

Olaf regarde Naëlik

"D'plus, si on met la main sur l'or d'Lestrange, t'es pas obligé d'vendre ton Dieu."

Dans l'ombre, une grande femme observe la scène. Elle semble y être aparue il n'y a pas très longtemps. Vêtue de cuir et portant une gibecière à son côté, elle semble observer et jauger ce qu'elle voit.

Au mot mercenaire, un sourcil pointe en circonflèxe vers le ciel.

Elle reprend le terme dans un murmure audible :

Mercenaire...

S'inclinant en direction d'Olaf ...

"Bravo, Olaf, votre sens pratique m'enchante! nous avons la même vision des choses"

Shaaramenzen, se lève et lance un chant de bataille:

Depuis dix ans mercenaire je vais de fortune en misère (bis)
De combats et de guerres en guerres je suis attendu en enfer (bis)
Que m’importe vos bannières et la couleur de vos blasons (bis)
Je ne suis né d’aucune terre je n’ai rien à moi que mon nom (bis)

Je viens de passer l’hiver dans les armées de l'Empereur (bis)
Plut "aux Soeurs" si je vis encore tous mes compagnons ils sont morts (bis)
Combien d’assauts téméraires contre murailles et fortifications (bis)
A vouloir combattre flèches à quoi nous servent lances et fanions (bis)

Si mon bras ne tremble pas même quand le diable est contre moi (bis)
C’est contre milles et cent misères j’ai choisi de vivre à la guerre (bis)

Elle fait trois pas s'approchant discrètement du trio.

Beau chant que voilà.

Vous êtes mercenaires? Vous avez besoin d'argent?

"D’toute façon, je la vends pas."
A répondu Naëlik à Olaf, d’un ton ferme.

Pendant trois longues secondes, son regard s’est planté dans celui du lourd Piorad… Puis elle écoute le chant guerrier de Shaaramenzen avec un air soucieux.

Lorsque la femme s’avance vers leur petit groupe, elle se contente de l’observer.

Les doigts fins de Shaaramenzen effleurent la garde d'un sabre couverte d'éléments commémoratifs.

Le sabre au fourreau, celui-ci disproportionné et fait dans un cuir épais et ouvragé. La patine du temps sur le cuir ne permet plus de distinguer les nombreux éléments décoratifs, de légères fumerôles s'en échappent.

... Le visage exangue, le yeux sans pupilles ni iris, d'un blanc immaculé, Sharramenzen observe la jeune femme en détails, appréciant ses génératrices.

Plutot grand et fin, bien bâti, son corps est taillé dans le marbre, parcouru de veines bleues. De type Batranoban/Gadhar, Shaaramenzen semble avoir la quarantaine. Difficile de définir ce qui émane de lui, sentiment sans doute du, à son regard absent. Les postures qu'il peut prendre font toutefois penser qu'il possède des manières civilisées. Il semble intruit.

Ses longs cheveux gris, sont rassemblés en une tresse, formant un chignon, le tout noué avec un brin de cuir. Sa coiffure laisse apparaître deux oreilles longues et pointues, percées d'anneaux d'argent.

Ses vétements sont composés d'une toile de lin épaisse, braie élimée, chemise délavée, dont la couleur tire vers le gris-brun.

Ses pieds sales sont chaussés d'une paire de sandale, pitoyable.

S'adressant à Laeticia

"Si nous avons besoin d'argent?"

Regardant les compagnons attablés, prenant un air grave

"Voilà ce que la vie m'a apprit: Pour un nombre de plus en plus grand de personnes, le système de valeurs fondé sur l'argent remplace toutes autres. Ceci n'est bien évidement qu'un moyen sous des formes symboliques par lesquelles nous tentons compulsivement de nous fonder et de nous rendre réels dans le monde comme le pouvoir, la renommée et l'argent.

Les paroles de shaaramenzen semblent hésitantes ... plutot dictées

Je ne souhaite pas t'importuner avec ces notions qui nous dépassent complétements. je terminerais sur le point suivant. L'argent est le symbole le plus "pur", "car il n'y a rien en réalité qui y corresponde".

j'ajouterais toutefois qu'en lui-même, il est sans valeur, on ne peut ni le manger ni le boire ni le planter ni monter dedans ni même dormir dessus. Et pourtant, il a plus de valeur que n'importe quoi d'autre parce que c'est par lui que nous définissons la valeur, il peut donc se transformer en toute chose.

Le problème surgit lorsque la vie devient motivée par le désir de cette valeur pure. Nous sentons tous qu'il y a quelque chose qui ne va pas là-dedans, mais il est utile de l'expliciter : dans la mesure où la vie se focalise sur le désir d'argent, il se produit un renversement ironique entre les moyens et les fins. Tout se dégrade en un simple moyen tendant vers ce but sans valeur, tout le reste est dévalué pour ne maximiser que des fins purement symboliques, parce que nos désirs ont été fétichisés en ce pur symbole. Nous finissons par nous réjouir, non pas d'un travail valable bien fait, ou d'avoir rencontré un ami, ou d'entendre le chant d'un oiseau - les éléments authentiques de notre vie - mais d'avoir accumulé de l'argent"

Shaaramenzen indiquant d'un geste du bras, une place à leur table


"libères toi de cette notion qu'est l'argent avant de nous enquérir de ta quête. Prends garde! Nous connaissons sa valeur, le merces devra être à la hauteur de nos dieux!"

S'adressant à Laeticia derechef

"J'ai pas compris mais j'chuis d'accord. T'essaye de nous ecornifler, et j'te jure qu'on r'trouvra ta trogne a Byrd, et ton trou d'balle a Durville."

Le puissant nordique semble s'interoger sur les motif de cette accorte mercenaire. Son neurone ne lui fournit aucune informations, mais ses partis basses optent pour un compromis au vu des mensurations épiques de la guerrière. Il demande d'un ton rugueux mais radouci.

"T'es d'la Guilde? Tu viens pour nous proposer un truc correct, ou alors l'genre de truc qu'on fait dans une ruelle glauque ,sans jacquetter en taillant l'bout d'gras avec un garde?"

Naëlik se pousse (dans les bras de son batranoban, tant qu'à faire ) et fait de la place à Laeticia.

#tousse#


Hem, oui, Laeticia?

Laeticia prend place sur la chaise proposée. Elle a observée longuement les individus comme si elle cherchait à bien les jauger.

Je viens vous proposer un travail.

Elle jette un coup d'oeil pour vérifier que personne d'autre n'écoute.

Une extraction. Mon maître désire récupérer quelque chose et il m'a mandater pour former une équipe dans ce but précis.

La jeune femme pose son regard sur le batranoban dans les bras duquel elle se pousse.

Si tout se passe tranquillement, on va on extrait et on reviens en tout discrétion. La paye sera bonne.

Shaaramezen regardant à son tour ses compagnons ... et laeticia, étaye la conversation de hauchements de tête prononcées. il finit par lâcher

"A première vue, cette mission m'a l'air très compliqué"

fixant laeticia

"voir extrèmement dangereuse"

il affiche ensuite un large sourire

"Tu t'es adressé aux bonnes personnes, tu peux avoir confiance. Je crois que tu ne trouvera pas d'équipe mieux adapté dans tout l'empire!"

"Ah ah"

"Comment s'appel ton maître?"

"Mouai, c'est qui? Et puis on doit extraire quoi?"


Olaf prend un pas de recul, anticipant la réaction violente de Naëlik en réponse du culot de Laeticia. Il comprend confusément que deux filles libres dans les bras du même homme, ça ne passe bien que chez les batranobans.

(hrp : me suis mal exprimer je vois... je regarde le batranoban dans les bras duquel se love Naelik... voilà les chose sont rétablie)

Laeticia affiche alors un sourire carnassier.

Peu importe la qualité de mon maître mais je me dois de lui ramener son épouse. Et un batranoban dans notre groupe est intéressant.

Parlant de Naêlik et de son compagnon

"C'est vrai il semble très proche. Je me demande bien pourquoi d'ailleurs?"

à Olaf

"Extraire quoi? Tout de suite tu veux connaître les détails de l'histoire, laisse un peu s'exprimer la belle"

à tous, s'adressant à naelik, olaf et drek

"Bon maintenant vous me laissez gérer la suite.
Laeticia, souhaites avoir le top pour cette mission délicate, alors nous avons ici:"

puis s'adressant à Laeticia

Olaf, tremble pierre, un géant, une force de la nature, ce type de mission est une routine pour cette homme. Son seul défaut plus mon plus grand malheur lui procurer un thunk tout les jours pour le premier déjeuner .. Ah ah.

Les deux acolytes que tu vois, amoureusement enlacés, sont des spécialistes de l'infiltration. Naelik, l'aigle raviseur et Drek, heu ... Ils ont d'après certaines sources participés ... Ne le répètes à personne ... à plusieurs opérations pour le compte du conseil des treize, tu dois connaître ce sont les grandes maisons des maitres épiciers qyui dominent les territoires de l'ouest.

Quand à moi, je m'occupe de la partie administrative."

"Ce type de mission est dans nos cordes!"

[Oup's, sorry pour le retard... Olaf se consolera-t-il du pugilat avorté? ]

Naëlik observe la nouvelle venue, à l'attention rivée sur son homme, d'un oeil soupçonneux...

Au moment où Laeticia souligne la bienvenue présence d'un Batranoban parmi eux, le visage de l'Elfe affiche clairement "Occupé/Pas Touche".

Bien que les motifs de la mercenaire semblent strictement professionnels, l'Hysnaton demeure, par la suite, quelque peu sur ses gardes...

Lorsque Shaaramenzen commence à vanter leurs talents, elle lui décoche un regard étonné. Mais cette expression s'estompe rapidement, cède place à un pétillement amusé...

Moi qui voyait déjà les vases ming et autres projectiles voler dans la pièce!


Olaf fredonne inconsciemment le thème de l'agence tous risques, de mission impossible, et celui des douze salopards.

Dans la pièce un silence de mort règne, trois porteurs attablés ça augure des pépins en perspectives.

Le tavernier a juste glissé avant de s'échapper

"N'oubliez pas de payer vos consommation"

Bien nous sommes seuls.

Je n'ai qu'une chose à faire vous payer lorsque le travail sera effectuer.

Laeticia Regarde le batranoban à nouveau. Le regard est dur, tranchant aucune recherche de contact autre que professionnel.

Tu connais la petite durville?

Shaaramenzen affiche une mine éffarée, son visage se ferme, il joue du doigt à dessiner des formes, des symboles sur la table utilisant une petite flaque de Siffan renversée.

"Concernant le paiement, Je ne gère pas cette partie, adresses toi directement aux autres, là"
(pointant du menton, olaf, naêlik et drek)

Puis, Shaaramenzen se lève délicatement, quittant la table pour se diriger vers le tenancier de l'établissement. Réajustant machinalement ceinture et fourreau, Reggenzer lâchant un "spchittttt" prononcé accompagné d'un relant de sulfite, Il lance à l'attention de Laeticia ceci:

"Non, je ne connais pas en détails le quartier de Pôle appelé la Petite Durville."

Sans même se retourner, d'un geste évasif de la main pointant le groupe ...

"Eux doivent savoir, ce sont des professionnels"