Quartier le Grand Bazar

Meujeu, est ce que l'ivrogne qu'est Olaf pourrait avoir décuvé un matin dans ce quartier?

En clair: je connais la petite durville?

Naëlik, ayant pleine confiance dans le sens des affaires de son Batranoban d'homme, ne bouge guère... Sûre que lui saura leur obtenir le meilleur prix!

La petite Durville...?

Pour Olaf

Non hélas, tu n'as jamais eu l'opportunité de visiter la petite Durville.

Pour Dreck, le pnj qui en sais long sur la petite Durville

Oui ton cher et tendre a vécut un temps dans la petite Durville, le seul quartier batranoban de Pôle, l'un des quartiers les mieux gardé de Pôle, autant attaqué que le Palais. Dreck se contente juste d'un hochement de tête

"Je connais bien le quartier, effectivement... Mais tout savoir se paye"

A quel montant s'élève ton savoir?

Laeticia n'a pas quitté le batranoban du regard.

Tu sais tout comme moi que dans cette aventure ton savoir sera le plus important. Sinon nous mourrons tous sans avoir entrevu ne fut que les portes cachées du quartier...

Elle tourne alors son visage vers shaaramenzen et olaf.

quand à vous quel prix attendez vous pour cette mission? N'exagérez pas je connais le prix qu'on vous paye dans les guildes de mercenaires.

J'chuis d'accord sur l'prix avec le coupe-bourse et sa catin aux cheveux rouges. Dans l'nord j'aurais mandé a ton employeur vingt polacs et une jument saine pour l'chagar, mais là cent pièces pour ma carcasse, c'est tout bon...

Se tourne vers Drek, le prenant en témoins de sa modestie désinteressée

...sauf que moi j'porte un vrai dieu: ICEBLOOD! Et c'est un dieu bigrement difficile a apaiser, tu peux m'croire Laeticia, d'autant plus que d'après l'monte-en-l'air, faudra la jouer fine. Ma lame s'ra pas rassasiée de quelques pécores avant s'oir.

Se tourne vers Shaaramenzen, avec le regard complice de ceux qui vivent malheureusement dans la dépendance de leur arme dieu

Donc pour l'bonus j'te laisse le choix, et c'est d'ja un cadeau: Deux-cent cestes, ou ta croupe sous mes fourrures avant que les lunes s'lèvent s'oir.

Shaaramenzen, d'après les traits de son visage semble dubitatif

"Déjà pour commencer, j'exige un paiement or, 500 cestes jour, un noble Dérigion ne devrait pas avoir trop de problèmes pour se procurer ça!"

"En second lieu, je rappel à Laeticia que nous sommes des professionnels. Et que nos tarifs sont à la mesure de nos compétences"

"J'accepte de me pencher sur cette affaire, par patriotisme! Une avance sur mes frais de bouche et un logement décent me suffiront pour l'instant, le tout ne devant pas excéder 25 cestes par jours"

"Laeticia vous n'avez pas exprimé le caractère urgent de cette mission et de notre intervention, je me trompe?"

"Dans ce cas je m'octroie un droit de réserve après avoir étudié plus en détails avec vous le PLAN"

"Sachez, que la parole d'un ancien des légions rouges, vaut autant que les dires d'un mort"

"En parlant de PLAN, avez-vous une idée sur le déroulement de l'extraction et que pouvez vous nous procurer comme équipement?"

"Je pense que ce dernier point intéresse autant que moi, mes compagnons"

Naëlik a froncé, à plusieurs reprises, ses fins sourcils lorsqu’Olaf s’est exprimé.

Catin-aux-cheveux-rouges et Moi-j'porte-un-vrai-dieu ont semblé deux points d’orgue à une mine quelque peu contrariée... Elle a fini par effleurer la rapière avec délicatesse et… laisser couler.

Les prix énoncés par Olaf et Shaaramenzen la font jauger tour à tour l’ensemble des protagonistes d’un œil étonné... mais vif.

Laeticia se relève.

Elle jette un oeil au deux comiques (olaf et shaaramenzen) qu'elle voit devant elle.

Un sourire s'affiche sur son visage.

Je croyais avoir à faire à des professionnels et non à des bouffons.

Elle tourne alors sa tête vers Drek.

Vous m'excuserez mais ces gens ne se rendent même pas compte de l'ironie de leur positionnement.

Ma proposition pour vous et votre épouse tiens toujours. 150 cestes et 25 par jours.

Je vous retrouve ici même demain matin.

Pas de fristies pour Olaf

Shaaramenzen, s'adressant à la jeune femme

"Vous m'avez demandé mes tarifs, je me suis exécuté"
"Si ceux ci ne sont pas dans vos moyens, c'est une autre histoire"
"être un Bouffon n'est pas un déshonneur que je sache. Vous avez maladroitement essayé de m'insulter?"
"je me permet d'ajouter que je sais rester à ma place quand il le faut, et je n'ai pas pour habitude de demander la charité"
"Je crois que oui, maintenant, vous pouvez disposer, avant que me vienne l'idée de vous corriger"

C'est l'problème avec les bourgeoises d'Pôle. 'pensent qu'un mercenaire ça becqute du tofu et ça fait d'la broderie pour s'distraire.

Faut vraiment être sinoque pour faire sa mijorée avec la Guilde.

Enfin bon, c'est son derche et elle se l'fait farcir comme elle pense...

N'empèche qu'chez moi j'me s'rai pas géné pour la mettre en cul, tiens ça m'rappelle cette p'tite éclaireuse thunk qu'on a choppé près du massif de Rockford. Au début on l'avais pris pour un phoque, mais quand j'ai eu l'calbar sur les guiboles, prêt à l'enfourner, on a vu qu'ça causait! Alors ni une ni deux, on prend un chagar et....

Shaaramenzen,

"Bon c'est pas tout ça, commence à faire soif"

"je lève mon verre à vous deux, félicitation"

désignant Naëlik et Drek


une petite chanson

Le roué Renaud

Le roi Renaud de guerre vint
tenant ses tripes dans ses mains.
Sa mère était sur le créneau
qui vit venir son fils Renaud.

- Renaud, Renaud, réjouis-toi!
Ta femme est accouché d'un roi!
- Ni de ma femme ni de mon fils
je ne saurais me réjouir.

Allez ma mère, partez devant,
faites-moi faire un beau lit blanc.
Guère de temps n'y resterai:
à la minuit trépasserai.

Mais faites-le moi faire ici-bas
que l'accouchée n'lentende pas.
Et quand ce vint sur la minuit,
le roi Renaud rendit l'esprit..

Il ne fut pas le matin jour
que les valets pleuraient tous.
Il ne fut temps de déjeuner
que les servantes ont pleuré.

- Mais dites-moi, mère, m'amie,
que pleurent nos valets ici ?
- Ma fille, en baignant nos chevaux
ont laissé noyer le plus beau.

- Mais pourquoi, mère m'amie,
pour un cheval pleurer ainsi ?
Quand Renaud reviendra,
plus beau cheval ramènera.

Et dites-moi, mère m'amie,
que pleurent nos servantes ici ?
- Ma fille , en lavant nos linceuls
ont laissé aller le plus neuf.

Mais pourquoi, mère m'amie,
pour un linceul pleurer ainsi ?
Quand Renaud reviendra,
plus beau linceul on brodera.

Mais, dites-moi, mère m'amie,
que chantent les prêtres ici ?
- Ma fille c'est la procession
qui fait le tour de la maison.

Or, quand ce fut pour relever,
à la messe elle voulut aller,
et quand arriva le midi,
elle voulut mettre ses habits.

- Mais dites-moi, mère m'amie,
quel habit prendrai-je aujourd'hui ?
- Prenez le vert, prenez le gris,
prenez le noir pour mieux choisir.

- Mais dites-moi, mère m'amie,
qu'est-ce que ce noir-là signifie
- Femme qui relève d'enfant,
le noir lui est bien plus séant.

Quand elle fut dans l'église entrée,
un cierge on lui a présenté.
Aperçut en s'agenouillant
la terre fraîche sous son banc.

- Mais dites-moi, mère m'amie,
pourquoi la terre est rafraîchie?
- Ma fille, ne puis plus vous le cacher,
Renaud est mort et enterré.

- Renaud, Renaud, mon réconfort,
te voilà donc au rang des morts!
Divin Renaud , mon réconfort,
te voilà donc au rang des morts!

Puisque le roi Renaud est mort,
voici les clefs de mon trésor.
Prenez mes bagues et mes joyaux,
prenez bien soin du fils Renaud.

Terre, ouvre-toi, terre fends-toi,
que j'aille avec Renaud, mon roi!
Terre s'ouvrit, terre fendit,
et ci fut la belle englouti.

Boarf, c'est une -snif- beuglante de civilisés. J'comprend pas tout mais-snif-f'aut pas être très malin pour écrire -snif- un truc comme ça...



...quoi?! J'ai une poussière dans l'oeil!

Naëlik jette à peine un coup d’œil froid au Piorad qui partage leur table mais écoute avec une attention étonnée le chant de l'Alweg, se tenant toujours blottie contre Dreck, une expression rêveuse flottant sur son visage jusqu’à ce que meure la dernière strophe.

Après quelques instants, elle murmure:
"Il est dommage que nos chemins se séparent déjà, Shaaramenzen…"

Shaaramenzen semble surpris par la réaction de Naëlik, puis un léger sourire se dessine sur ses lèvres

"En effet, c'est possible que nos routes ce séparent. Je n'en suis pas attristé car ce n'est malheureusement pas la première fois que je perd des compagnons de route.

Les circonstances ne sont pas dramatiques pour cette fois, fort heureusement. Même si fugace fut notre relation.

Je vais encore errer quelques jours dans ce quartier, peut être trouverai-je ... (silence) mon bonheur."

(rire)

(toux légère)

"La poivrière n'est pas loin, vous pouvez toujours me laisser un message en cas de besoin. Vous connaissez mes tarifs, on s'arrangera entre amis si il le faut"

(clin d'oeil)

"Que les lunes vous gardes, et que Fey l'éblouissant guide vos pas, compagnons!"

(salut militaire)



Shaaramenzen relance un nouveau chant ...

Le spectateur volontaire de l'illusion peut entrevoir dans une sombre vision nocturne. les lunes dans une configuration rarement observée ou Taamish, Naenerg et Orphis sont ascendantes, éclairants d'une lueur spectrale une procession de silhouettes vétues de longues toges.
Ils prennent position sur un tertre, formant un cercle presque parfait. Ils sont là, dirigeant leurs extensions d'acier vers un bloc de roche ouvragé, représentant la forme grotesque d'un humanoïde.
un rythme lourd et martial se fait entendre, pour celui qui se laisse envahir dans l'illusion
le chant de Shaaramezen est accompagné en fond par un choeur féminin mélancolique

d'une voix grave, à la Goth bien de chez nous,

Que défaillent tous ceux
Qui ne pourront point ouïr
Ces paroles de sagesse
De celui qui porte le masque du banni.
Qu'ils périssent par le feu,
Ceux qui refusent la différence
Et répandent dans leurs célébrations
Leurs sermons oniriques.

Qu'ils viennent avec leurs bannières
Et toute leur fantaisie
Combattre la chaleur
Qui gonfle nos poitrines.
Et clamons le bonheur des parias

Nous nous faisons porteurs
De la nouvelle parole.
Avancez mes amis
Dans ce temple hédoniste.
Ici aucun seigneur
Ne quémande son obole,
Ni ne condamne la différence

Les bien-pensants et leurs officiants
Se mettent à genoux
Et s'en vont dévorer
les fruits de leurs entrailles.
Ici sans aucun maître
Nous nous donnons à vous
et vous disons : " Goûtez,
Ceci est notre sang ! "

Je bois à son calice
Le flot de la passion.
Je dévore sa chair,
Savourant ces délices

Assassinons ce soir
Celui qui porte la torche
Qui au nom de la pureté
Tua les marginaux.
Ne perdons pas espoir,
L'homme du nouvel ordre aura peur.
Que subisse le vautour
La colère des corbeaux !

Si nous sortons vaincus
Nous irons nous terrer
Et dormirons cent ans
Couchés dans nos cercueils ;
Attendant la venue
De nouveaux messagers
Qui offriront leur sang
Drapés de vieux linceuls.

Shaaramenzen si vous étiez un peu moins gourmand, peut-être auriez vous trouver une occupation lucrative pour quelques jours.

A l’adresse de Laeticia:

Il est un Porteur. Une prime de 75 cestes pour l’engager semble une affaire équitable, en plus des 25 cestes par journée.

L’Hysnaton se tourne vers Shaaramenzen.

Ç’doit pas être une cause trop rude pour un gaillard comme toi.

Surtout, ça nous laisserait quelque temps pour causer… et entendre tes chansons.

Non?

Hum ...
Comment répondre au regard interrogateur de Naëlik!
Autre qu'en dehors du raisonnable ...

Je n'ai jamais dis que votre proposition n'était pas acceptable mais 500 cestes ...

shaaramenzen prend un air grave ...

"D'après ce que j'ai eu l'occassion d'ouir sur la petite durville. 500 Cestes me paraisse une somme raisonnable, pour seulement, oser y pénétrer! et effectuer une reconnaissance"

"C'est une mission délicate que vous nous proposez"

"Sans remettre en valeur les compétences de mes compagnons, sans vouloir trop les inquièter sur les dangers qui les attendent! je tiens juste à préciser qu'il est possible que le conseil soit déjà au courant de votre projet"

Shaaramenzen jette un regard inquiet dans la pièce

"Vous marquez un point, vous ne vous ètes pas rendu dans une enseigne de la guilde des mercenaires de Pôle. VOTRE mission et ses objectifs ne sont pas encore complétement éventée."

"Comme je l'ai précisé, peu avant, mes tarifs sont de 25 cestes par jour pour me pencher sur la question, de comment pénétrer le quartier de la petite Durville et de 500 cestes pour mener à bien l'opération"

"Sachez madame, que je ne garantie en rien la réussite de cette mission."

"La vie de chacun ici est en jeu."

"La sécurité Batranobans doit être encore plus renforcée que ce que vous pourriez trouver dans les quartiers des terrasses blanches, peut être même plus que pour le grand palais"

"Je peux baisser mes tarifs professionnels si la somme ne vous convient pas, par patriotisme à 450 Cestes. Mais apportez nous des garantis s'il vous plait. Matériel, contacts, équipement, nous ne sommes pas là a discuter d'une banale affaire d'enlévement. Tout ce qui touche aux institutions Batranobans est politique, voyons!"

Shaaramezen fait la grimace et marmonne, on peut voir qu'il serre fermement la garde de son sabre, Reggenzer

"Je me demande toutefois si le jeu, en vaut la chandelle en dehors de ces quelques précautions"

"Dans le cas ou m'a proposition vous importune toujours, ma dernière offre sera de vous apporter mon conseil, 10 cestes par jour plus mes frais. Mais dans ces conditions je ne franchirai en aucune occasion les murs du quartier de la petite Durville."

vous êtes imbu de votre personne sharamenzen. 25 cestes par jour est déjà un salaire exceptionnel. Un porteur d'arme estt en général payer 10 à 05 cestes par jour de travail.

si vous estimez que ce n'est pas suffisant je ne peux vous retenir.

"Ce sont mes tarifs, si ils ne correspondent pas à vos moyens, essayez à l'auberge de la poivrière vous trouverez peut être votre bonheur"

Shaaramenzen adresse un sourire à Laeticia

"Vous avez beaucoup de charme, Je ne saurais vous importuner toute la soirée Madame. Et de ce pas, vais m'éclipser sans vous abandonner sur une réflection, qui peut être vous aidera,
- Si tu es pressé, fais un détour - "

[i]Shaaramenzen caresse lasivement le fourreau de cuir ouvragé parcourant de ses doigts fins les reliefs du cuir ouvragé, cherchant un instant une bourse ou des poches dans ses aillons pour finalement se lèver tranquillement. chantonnant, Il quitte la table pour se diriger vers la sortie de la taverne.
Il s'adresse à l'aubergiste fort et clair- Si l'on demande après moi et que j'entend dire que tu as vendu la mèche, tu es un homme mort! -"

Olaf s'aperçoit du renfrognement des mercenaires et de la baisse critique de la température ambiance; aussi, il adresse aux nouveaux venus une joyeuse et pétillante répartie.


"Salut les muqueux! ça f'tagn? A s'que j'vois vot'mère aimait les animaux, non?"